samedi 21 février 2009

Un WE à Maesot

Dans le cadre de mon "briefing", j'ai eu l'occasion de venir sur Maesot, la ville la plus proche de mon village. Trois heures de route me séparent de cette petite ville pleine de ressources. Toute l'équipe de cordination se trouve ici avec un troisième camp dont s'occupe Anna, mon homologue responsable de projet pour le camps de Maela.

J'ai également pu rencontrer toute l'équipe thai qui gère les finances, la logistique, les 13 ambulances, les papiers administratifs et enfin a pharmacie générale qui alimente les hôpitaux dans les camps. Il y a également une équipe de projet VIH/sida (qu'on rencontre dans les camps) ainsi qu'une équipe de psy qui travaillent avec les populations qui souffrent de problèmes psychologiques post traumatiques souvent.
J'ai rencontré une à une ces différentes personnes afin de comprendre qui fait quoi et d'avoir une vue d'ensemble sur ce projet qui est extrêmement complexe mais où toutes ces activités semblent assez bien pensées et articulées entre elles.

Par ailleurs, j'ai profité d'être dans cette petite ville pour acheter les choses vitales aux yeux d'un occidental, à savoir, du beurre, dela confiture, du gruyère et de la mayonaise... Cela fait du bien de faire une petite pause dans un endroit un peu plus "civilisé". J'ai également testé le massage thaï pas mal après ces longues heures passées dans un 4*4.
Anna et d'autres expatriées (que des femmes ou presque) sont très sympas et j'ai passé de bons moments avec eux. Nous avons beaucoup discuté de ce qui se passe dans les camps et de ce qu'on peut apporter à ces réfugiés pour qui on ne voit que très peu d'issues.

Je viendrai à Maesot une fois par mois car j'y aurai des réunions de coordination, ce qui me permettra de voir un peu de monde et de faire quelques réserves !

1 commentaire:

  1. Coucou Elo, c'est decidement incroyable de t'ecrire depuis une riziere indienne.. tu n'es pas si loin en fait.. Plein de bisous a toi, j'admire ton courage et ton endurance!!
    Du Gruyere, veinarde!!
    A la prochaine trappiste!
    Janus

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