mardi 17 février 2009

Mais tout n'est pas rose...

Bon, je vous dépeins un tableau sympathique de mon expérience ici en Thaïlande mais tout n'est pas simple.

Tout d'abord, l'isolement est un peu difficile. Si la ville est toute mignonne, je suis quand même assez seule. En tout et pour tout, il y a dans la ville 5 expatriés. Fola, mon collègue nigérian très chouette, deux américaines bien américaines (entendez un peu superficielles, "NO don't tell me that, it's impossiiiible !" ) travaillant pour une ONG... américaine, et leur boss, un monsieur bizarre de 65 ans qui vit seul ici depuis 14 ans. Quant aux Thaï, ils sont charmants et souriants mais les langues étrangères c'est pas leur fort. La communication se limite à du non verbal et des mimes... Seuls mes collègues Thaï parlent un minimum l'anglais mais ça reste de l'anglias "chinois".

Côté resto, il y en a deux ouverts le soir très bons où on trouve de la bonne nourriture Thaï (une des meilleures nourritures au monde) à environs 50 francs belges. Par contre, difficile d'échapper à la sauce soja et à la coriandre, aucun resto occidental dans le coin... L'unique "supermarché" du coin ne vend même pas de beurre. Le riz au petit dej, c'est qd même un peu dur !

La route est également une aventure en soi. Je m'occupe de deux camps qui se trouvent chacun à 1h30 de route de montagne (un peu genre le col pour monter à Peyresq, en pire). Je vais donc passer énormément de temps en voitures... Vive l'Ipod!

Mais le côté le plus difficile est évidemment d'être si loin de Jo, mon amoureux qui se trouve exactement à l'opposé de la planète (à Montréal) à 26h d'avion et 12h de décalage horaire et environs 45° de différence.... Nous vivons chacun de notre côté des moments forts mais.... nous n'avons plus l'habitude de les vivre séparés !

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